Activités en suppléance: en avons-nous à l'université?

 

J’ai commencé à faire de la suppléance à l’automne 2015. Il a fallu que j’apprenne à m’adapter à toutes les situations possibles et à m’organiser pour bien vivre la journée qui m’attendait. J’ai trouvé des idées d’activités de transition dans certains livres adaptés à la suppléance (par exemple, Trousse de suppléance au préscolaire et au primaire de Marie-Ève Morin et Ève-Lyne Bergeron) mais également dans mes cours à l’université. Un des cours étant le plus riche est le cours d’art réalisé en quatrième année nommé « les quatre arts ». J’ai appris une multitude de trucs et d’activités qui se réalisent facilement dans le contexte de la suppléance. En effet, j’ai eu la chance de faire vivre une des activités vues en cours à une classe de première année, à Laval. Les élèves devaient se déplacer dans la classe de façon neutre et, lorsque je tapais dans mes mains, devaient réaliser l’émotion demandée. « Je l'ai beaucoup aimée parce qu'elle permettait de travailler plusieurs aspects: la concentration, la dépense d'énergie, les émotions et même l'écoute» (Extrait de mon journal de bord, DDM410C). Les élèves ont adoré et sans qu’ils s’en rendent compte, ils ont travaillé les émotions et la technique de neutralité en art dramatique!

 

Cette expérience m’a amené à réfléchir sur les possibilités à intégrer les apprentissages faits à l’université dans le contexte de la suppléance. Souvent, on nous montre comment enseigner une matière en contexte de classe, lorsque nous avons à charge un groupe de septembre à juin. Par contre, la réalité fait que nous passons inévitablement par la suppléance pendant notre cursus scolaire et à la suite de notre BAC. J’accorde une grande importance aux transferts possibles sur le marché du travail et je crois que les cours devraient menés à des activités faciles d’accès et qui permettent d’être utilisé dès son appropriation et non dans cinq ans, moment d’obtention d’un poste permanent.  Heureusement, quelques cours nous permettent de bien le faire tels que les cours de maternelle lors de la deuxième année d’université, le cours de gestion de classe à la troisième année ainsi que le cours des difficultés en lecture et en écriture durant lequel on apprend à reconnaitre les difficultés et comment intervenir. Mais ces types d’activités ne devraient-elles pas occuper une place plus importante au sein des quatre années d’université? À mon humble avis, il manque des cours pratique que l’on peut réinvestir en première année de BAC parce que, dès l’obtention de 30 crédits, il nous est possible de faire de la suppléance dans certaines commissions scolaires. Honnêtement, je ne me sentais pas prête et pas compétente parce qu’il me manquait des outils pour bien m’adapter et pour bien gérer une journée complète avec une classe.

 

Plusieurs documents proposent des activités à réaliser en suppléance qui ont tous une vocation pédagogique intéressante. Je vous invite à consulter le lien placé à la fin de ce billet. Dans ce document, des trucs sont donnés pour la suppléance ainsi que des idées d’activités « 5 minutes », des activités brise-glace et des activités d’équipe.

 

En suppléance, on doit s’adapter rapidement et choisir des activités qui correspondent aux besoins des élèves. Ce n’est pas toujours facile, mais les activités ludiques (en art dramatique) aident à rendre la journée plus agréable et les ressources à nos dispositions nous soutiennent durant nos suppléances!

 

Documents d'activités


Références

 

Perreault, C. (s.d.) La trousse de suppléance Au primaire, Commission scolaire des découvreurs, récupéré à http://seduc.csdecou.qc.ca/wp-content/uploads/2014/08/Document_La_trousse_suppl%C3%A9ance_primaire.pdf

 

Nadeau, Anne. (2016) Projets pédagogiques: Les quatre arts (DDM410C), Université du Québec à Montréal, Département de didactique

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