Apprendre par la découverte

Mon enseignante associée de mon troisième stage m'a fait découvrir la méthode d'apprentissage par la découverte. Il est vrai de dire qu'à ma première session d'université j'avais lu et appris sur cette pédagogie, mais je n'avais encore jamais eu la chance de la mettre en pratique. Je l'ai surtout utilisé pour les mathématiques et un peu pour le français. Voici comment je fonctionnais.

 

Apprentissage voulu: adition de minutes et de secondes.

Tout d'abord, lorsque je voulais utilisé cette méthode, je devais m'assurer que mes élèves avaient les connaissances de base pour y arriver. Cela signifie savoir poser une adition et savoir que dans une minute il y a 60 secondes. J'ai donc fait un bref rappel avant de les laisser chercher sur leur ardoise. Par la suite, je leur demande de réaliser une adition simple et de découvrir comment la réaliser. C'est vraiment très impressionnant de les voir chercher et essayer diverses techniques! Puis, je demande aux élèves de verbaliser leurs stratégies pour calculer le tout et je corrige au besoin. Pour moi, l'apprentissage par la découverte doit être utilisée sur une ardoise afin de ne pas garder de traces des erreurs, ce qui pourrait nuire à certains élèves ayant de la difficulté.

 

Selon Gina Thésée, dans Modèle d'enseignement et théories d'apprentissage, " le but de l'apprentissage par la découverte est de permettre à l'enfant d'apprendre avec assurance et d'utiliser convenablement ce qu'il a appris dans des situations très diverse." (P.170) Pour moi, ce type d'apprentissage peut également augmenter l'estime de soi si l'élève réussi à faire le transfert de ses connaissances. C'est de ce côté que je me questionne encore. Comment faire pour que tous puisse essayer et qu'aucun d'entre eux ne se compare aux autres? Peut-être qu'en fonctionnant par ateliers durant lesquels l'élève s'autocorrige diminuerait les chances qu'un élève plus faible soit rabaissé par les autres ou se rabaisse lui-même. Une autre option est de choisir un transfert qui peut être plus simple pour donner confiance à l'élève en difficulté. Par contre, cela augmente la charge de travail en grand groupe afin que tous puisse avoir des défis à leur hauteur (cela revient un peu à la différenciation pédagogique). J'en conclue donc qu'il peut être utile de l'utiliser en grand groupe pour mettre les élèves au travail ou en ateliers pour leur proposer des défis.

 

Si vous souhaitez en apprendre davantage, je vous invite à consulter la page internet suivante afin de mieux comprendre ce type d'apprentissage et comment l'intégrer en classe: http://www.uqac.ca/deptdse/3psy206/facapp/decouv2.html

 


Référence:

Sous la direction de Viola, Sylvie et Raby, Carole (2007) Modèles d'enseignement et théories d'apprentissage, Les éditions CEC, Montréal, 273p.

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