Lorsque j’ai commencé mon Baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, on nous a présenté le Programme de formation de l’école québécoise, couramment appelé PFEQ dans le monde de l’éducation. Ce programme permet aux enseignants, autant au préscolaire/primaire qu’à ceux du secondaire, de planifier des activités d’apprentissages pour leurs élèves. Ce programme contient les différents domaines d’apprentissages qui sont séparés en différentes compétences. De plus, les compétences sont séparées en différentes composantes permettant aux enseignants de bien évaluer chacune d’entre elles. Des pistes d’évaluation sont également fournies et les attentes générales pour chaque fin de cycle sont identifiées.
Durant mes deux premiers stages, ce programme m’a été nécessaire pour bien planifier les situations d’apprentissages et d’évaluation que je préparais. Dans le cours DDM1600, Stage d’enseignement 1 : Sensibilisation à la réalité scolaire et à la relation enseignant-élève, on nous a fourni une grille modèle pour planifier ces situations d’apprentissages. Cette grille m’a permis de bien identifier quelle compétence je souhaitais travailler dans un domaine particulier et d’identifier les moyens pour évaluer les degrés de réussite pour chaque élève. Bien que cette grille s’applique pour les trois cycles du primaire, la grille devait être différente pour les enseignants qui œuvrent au préscolaire. En effet, dans le cours DDD2100, Ateliers, activités, projets et jeux en classe préscolaire, une nouvelle grille nous a été fournie. Cette grille m’a permis, encore une fois, d’utiliser le programme de formation de l’école québécoise à bon escient. La partie touchant le préscolaire étant différente (n’étant pas séparé sous des domaines, mais bien sous six compétences permettant le développement global de l’enfant), la grille se devait d’être différente.
Ce qui est intéressant de noter, c’est qu’en août 2009, le ministère de l’Éducation produisait la « Progression des apprentissages », un document qui venait aider les enseignants du primaire et du secondaire à mettre les balises et à identifier où devaient être rendu les élèves à la fin de chaque cycle et même à la fin de chaque année. Ce document m’a énormément été utile pour me retrouver lors de mon premier stage. Que devaient voir les élèves dans le domaine des mathématiques? Qu’avaient-ils vu l’année précédente? Mon enseignante associée m’a beaucoup aidé à ce sujet, mais le retour sur les notions vues avant la présentation de la nouvelle matière, je l’ai identifié grâce à ce document.
Ce que je retiens de mon utilisation du Programme de formation de l’école québécoise c’est que le ministère de l’Éducation, lors de la mise en place de la réforme en 2001, a mis sur pied un document permettant aux enseignants de s’orienter dans le vaste monde qu’est l’éducation. Bien que les balises soient mises et que certains critères aient été décidés, parfois, il semble difficile de bien cerner ce que notre activité va permettre aux élèves de travailler. Quelle compétence sera la plus importante, la plus présente? La « Progression des apprentissages » est venue resserrer le cadre en 2009. Selon moi, le programme de formation de l’école québécoise est là pour encadrer les enseignants, mais c’est à eux de l’utiliser de la bonne façon et d’identifier ce qu’ils devront utiliser lors de leur planification.
Il est important de noter que le ministère inclue la culture comme étant une partie intégrante du programme et de l'apprentissage des élèves. En plus de mentionner son importance sur leur site internet, ce dernier à publier le document L'intégration de la dimension culturelle à l'école afin de soutenir ses propos. Dans ce document, il est clairement indiqué que la culture «est une composante intrinsèque du [programme de formation] et de l'apprentissage». (P.1). Je vous invite à télécharger ce document en format PDF à la fin de ce billet.
Référence
Gouvernement du Québec (2003) L'intégration de la dimension culturelle à l'école
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